• Pour être en forme et rester en bonne santé nous avons besoin au quotidien de divers nutriments :
    • Protéines, lipides, glucides (macro nutriments)
    • Vitamines (micro nutriments)
    • Minéraux majeurs (calcium, potassium, magnésium, sodium…)
    • Oligo-éléments (chrome, fer, fluor, iode, cuivre, manganèse, sélénium, zinc…) Il en existe pus de 80 mais quelques uns seulement sont essentiels à notre organisme, les autres améliorent le fonctionnement des premiers. 
  • Ces différents types de nutriments ont des fonctions primordiales :
    • au niveau de la structure de l’organisme (os, dents, tendons, muscles, organes, cheveux, ongles etc.)
    • dans le métabolisme énergétique et les fonctions de l’organisme (pour respirer, faire battre le cœur, contracter les muscles, activer les fonctions cérébrales, pour la circulation sanguine, pour augmenter les défenses immunitaires, pour digérer, pour voir etc.)

Pour aller plus loin sur le rôle de chaque nutriment : https://yuka.io/fondamentaux/

  • Théoriquement une alimentation équilibrée répond aux besoins de notre organisme 
  • Depuis une quarantaine d’années, quatre grandes études ont mesuré les apports alimentaires des Français en vitamines et minéraux : ESVITAF, Etude de Bourgogne, Enquête du Val-de-Marne, Etude SU.VI.MAX . Leurs résultats pris collectivement montrent que l’alimentation ne couvre pas toujours les besoins en vitamines et minéraux. Il y a peu de carences alimentaires graves (pouvant mener au décès) en France mais si l’on compare les apports réels aux apports nutritionnels conseillés (ANC), des parts importantes de la population se trouvent en-deçà des recommandations. Pour la plupart des vitamines et minéraux, le déficit touche 10 à 50% de la population, parfois jusqu’à 90% (pour la vitamine D en hiver et en ville par exemple).
tableau carences
Source : Sciences et vie hors série 1999

Depuis la publication de ces résultats d’autres études ont mis en avant une augmentation de certaines carences dont : vitamine D (80 à 90%, augmentation majeure chez les hommes de plus de 50 ans et les personnes en surpoids), B9 et fer (surtout chez les femmes en âge de procréer), zinc (50% des plus de 60 ans, végétariens, femmes enceintes et allaitantes).

Les différentes causes d'insuffisance nutritionnelle 

  • La qualité de notre alimentation s’est beaucoup détériorée :
    • L’agriculture intensive a entraîné l’appauvrissement des sols, la production accélérée avec des récoltes avant maturité, la pollution de l’eau et des sols détruit un certain nombre de nutriments. Des études ont mis en évidence par exemple que pour avoir le même apport en vitamine A vous devez manger 21 oranges aujourd’hui, contre une seule en 1950 ou pour l’apport en vitamine C, il faut 100 pommes d’aujourd’hui pour une seule en 1950. Que dire des tomates françaises, dont 75% sont produites sous serre hors sol, ce qui impacte dramatiquement leur teneur en nutriments? La réduction des nutriments dans notre alimentation est tellement rapide que certains chercheurs parlent aujourd'hui d' « extinction nutritionnelle ». Une récente étude publiée dans la revue Science Advances a ainsi montré que le fer et le zinc dans le riz auront totalement disparu d’ici la fin du XXIe siècle. La sélection de variétés à rendements plus élevés n'a hélàs pas pris en compte leur teneur nutritionnelle.
    • Les traitements industriels (prélavages, pré-cuissons, pasteurisation…) diminuent la teneur des aliments en micronutriments
    • Additifs et polluants réduisent les taux d’antioxydants 
    • Les régimes restrictifs diminuent les nutriments absorbés ou assimilés. Certains régimes sont imposés par la maladie, d’autres pour perdre du poids ou pour une question de goût ou de convictions (végétarien, végétalien,…).  Les conséquences en termes de micro-nutrition doivent être connues et compensées pour rester en bonne santé*.
  • Malabsorption : à cause de troubles enzymologiques ou mécaniques du système digestif (maladie de coeliaque, maladie de crohn, maladies auto-immunes)
  • Défaut d’assimilation : métabolisme cellulaire défaillant

*Exemple de carences mesurées chez les végétariens et végétaliens : vitamine B3 et B12, Zinc.
Symptômes d’une carence  en vitamine B3 (accentuée après 50 ans et en cas d’apport important de xénobiotiques càd médicaments, pesticides, additifs alimentaires): fourmillement, troubles nerveux, troubles digestifs, perte d’appétit, fatigue, maux de tête, vertiges 
Symptômes d’une carence en vitamine B12 :  anémie (fatigue, difficultés de concentration, perte de force), troubles nerveux, dépression, troubles de la mémoire, fourmillements, picotements, troubles intestinaux.

Les facteurs qui augmentent nos besoins 

  • Le stress : oxydation et surconsommation de vitamines B, C, magnésium, calcium, zinc pour soutenir l’état d’alerte (augmentation battements du cœur, pression artérielle, tension musculaire, hyper-vigilance etc.). Attention à l’épuisement de l’organisme accentué par une alimentation généralement moins équilibrée en période de stress alors que les besoins en nutriments sont accrus.
  • Le sport : nos besoins en magnésium, en zinc, en vitamines B1, B6, C et E, et parfois en fer, se trouvent augmentés.
  • L’âge : nos capacités d’absorption et de synthèse s’amenuisent au fil des années et notre organisme a besoin de quantités plus importantes de vitamines antioxydantes, vitamine B6, magnésium, zinc et sélénium, Omega 3, Q10 pour nous protéger correctement contre les agressions extérieures et nous permettre de mieux vieillir. Avant, cela l’adolescence est une phase de transformation qui augmente les besoins en nutriments, notamment en calcium, fer, vitamine D et oméga 3.
  • La grossesse et l’allaitement : les Omega 3 sont essentiels à la formation du cerveau et des fonctions cognitives du fœtus et du nouveau-né,  les vitamines B3, B9, calcium, fer sont fondamentales pendant cette période également.
  • L’alcool, le café, le thé, les boissons gazeuses sucrées perturbent l’assimilation des vitamines et sels minéraux. Attention, boire pendant les repas –y compris de l’eau plate- dilue les nutriments, il vaut mieux boire régulièrement de petites quantités d'eau en dehors des repas.
  • Le tabagisme (y compris le tabagisme passif) : le tabac détruit une part importante de notre vitamine C, et contribue à détériorer notre vitamine E, nos vitamines B9 et B12 et notre carotène.
  • La pollution : elle amenuise notre capacité à synthétiser correctement la vitamine D lors de l’exposition au soleil et nous fait subir une déplétion des vitamines antioxydantes.
  • Le soleil : la teneur en β-carotène de notre peau diminue lors d’une exposition trop longue. L’utilisation de filtres solaires est indispensable mais diminue par ailleurs notre capacité de synthèse de la vitamine D.
  • Les médicaments : corticoïdes, anticoagulants, traitements hormonaux, antiépileptiques, statines (anti-cholestérol), pour ne citer qu’eux, peuvent réduire l’absorption de certains micronutriments, interférer avec leur métabolisme ou accélérer leur catabolisme. Il ne s'agit pas ici de remettre en question un traitement médical qui vous a été prescrit mais de vous permettre de prendre conscience du fait que l'assimilation des nutriments contenus dans votre bol alimentaire sera altérée et de vous sensibiliser aux solutions naturelles de compensation.

Conséquences des insuffisances en micro-nutriments  (vitamines et minéraux) 
Les conséquences sont plus ou moins graves en fonction du micronutriment concerné mais aussi du degré de carence. Notons des conséquences générales sur :

  • Sur notre structure : fragilité des os, des dents, des ongles, perte de cheveux, problèmes de peau, perte de masse musculaire…
  • Sur notre métabolisme énergétique : fatigue, palpitations, spasmes ou tensions musculaires, troubles de la tension artérielle, baisse des défenses immunitaires, mauvaise cicatrisation, nervosité, maux de tête, vertiges, frilosité…
  • Sur nos fonctions : trouble de la concentration, de la mémoire, engourdissement cérébral, dépression, baisse de la vision, troubles de l’appétit, troubles digestifs, problèmes de poids, baisse de libido, développement de troubles cardio-vasculaires et neurologiques, développement de maladies dégénératives, inflammatoires, infectieuses, allergies, diabète type 2, cancers…*voir références

Quelles solutions pour limiter les carences nutritionnelles et leurs effets néfastes ? 

  • Une alimentation équilibrée à forte densité nutritionnelle (fruits et légumes frais, bio si possible, oléagineux secs, céréales, viande, poissons, produits laitiers de qualité)
  • Limiter la consommation de sucre et sodas
  • Limiter les aliments transformés industriellement
  • Eviter la caféine lors des repas ou avec des compléments alimentaires
  • Réduire la consommation d’alcool, y compris lors des repas
  • Manger au calme, mâcher longuement pour favoriser la sécrétion d'enzymes digestives
  • Eviter de boire pendant les repas pour ne pas diluer les sucs gastriques
  • Pratiquer des techniques de gestion du stress (cohérence cardiaque, eft, méditation, …)
  • Suivre une cure détox au moins deux fois par an et aussi souvent que nécessaire (période d’excès, traitement médicamenteux lourd, etc.) en respectant des périodes de pause de 28 jours minimum
  • Prendre des suppléments nutritionnels de qualité en période de besoins accrus : (stress, sport intensif, adolescence, grossesse, allaitement, avancée dans l'âge) : pré et probiotiques, vitamines, sels minéraux, oligo-éléments, omega 3, Q10, algues

Attention : gardez bien à l’esprit que la consommation de compléments alimentaires, qui nous paraît nécessaire en vue de combler d’éventuels déficits, ne doit pas servir d’excuse à une alimentation déséquilibrée et ne peut ne substituer à un traitement médical qui vous a été prescrit. Si vous n'avez aucune interdiction alimentaire en raison d'allergie, vous pouvez consommer les compléments alimentaires Fitline qui ne comportent que des nutriments naturels.

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